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dimanche 11 novembre 2012

Qui a inventé la roue ?


On situe généralement l’invention de la roue vers 3500 avant J.-C. à Sumer en basse Mésopotamie. Son usage est inconnu dans l’Amérique précolombienne, bien que l'on y ait retrouvé des objets en pierre en forme de roue et considérés comme des jouets (datés de 1500 ans avant J.-C. ) mais pas d’engins utilisant la roue. Ce paradoxe est retenu comme exemple par Alain Gras pour illustrer le refus d’engagement dans des trajectoires technologiques données bien qu’accessibles en termes de faisabilité. La roue était également inconnue en Afrique subsaharienne, Amérique latine et en Océanie jusqu’à une époque récente.
Concurremment, le pot de Bronocice, trouvé en Pologne, présente un pictogramme gravé qui semble être la représentation d'un chariot. On estime sa datation à 3500 avant Jésus-Christ, ce qui permet de mettre en doute l'origine sumérienne de la roue,
Les premières roues étaient pleines, en pierre d'une seule pièce, ou en bois souvent constituées de trois ou quatre pièces assemblées. Les roues à rayons et à jantes, plus légères, seraient apparues environ 2000 ans av. J.-C..
Ces roues étaient solidaires de l’essieu dans un premier temps, celui-ci constituant alors un axe reliant deux roues situées de part et d’autre de la caisse. Pour réduire le frottement entre l’axe et le châssis reposant sur lui, divers procédés ont été mis au point, dont notamment un trou dans un madrier faisant office de membrure, ce trou étant garni de galets lubrifiés avec de l’huile (l’ancêtre du roulement à billes).
Désormais les roues sont montées sur leur axe à l'aide de roulements à billes ou à rouleaux, ou de paliers hydrodynamiques. Ces derniers assurent une liaison mécanique fiable, avec un minimum de frottements.

lundi 27 août 2012

Qui inventé le fer a repasser ?

          

Les origines du fer à repasser sont très anciennes.
Dès le IVe siècle, les Chinois utilisaient une sorte de récipient à manche, en laiton, contenant de la braise.
 En Occident, l’ancêtre du fer fut le lissoir en bois, en verre ou en marbre ; on l’utilisa à froid jusqu’aux environs du XVe siècle, car l’usage de la gomme à empeser les fraises, les cols ou les poignets de dentelle ne permettait pas le travail à chaud.
 La mention de « fer à repasser » n’apparut qu’au XVIIe siècle. Se succédèrent alors les fers à jeter au feu, les fers à braise creux, enfin les classiques fers de blanchisseuses chauffés sur les fourneaux (XIXe siècle).
 On  trouva ensuite d’autres moyens de chauffage : eau chaude, gaz, alcool, jusqu’à la mise au point, en 1882, du premier fer à repasser électrique. 
Le fer à repasser électrique a été inventé et breveté par le New-Yorkais Henry W. Seely, le 6 juin 1882 toutefois, à l’époque, il était inutilisable car les maisons n’étaient pas raccordées à un réseau électrique.
 En France, c’est Calor qui créa le premier modèle en 1917
On lui doit également le premier fer à vapeur, le Vapo Matic, lancé en 1963, le premier fer à repasser sans fil est dû à Dominique Berduçone qui l’a breveté en 1959.

Le premier fer à repasser à vapeur sans fil a été le Chromex vapeur, inventé en 1983 par le Français André Sallé, un retraité de Cabourg.

qui a inventé l'ampoule ?

L’ampoule électrique est probablement l’une des inventions d’Edison la plus connue, vu la révolution qu’elle a apporté.
 De nos jours, l’ampoule incandescente électrique peut être retrouvée à peu près n'importe où puisqu'elle est révolutionnaire.

 Bien sûr, il n'est pas l'inventeur de l'ampoule tel qu'on la connaît mais c'est lui qui en détient l'idée de base.

Après deux ans de travail dans son nouveau laboratoire de Menlo Park, Edison a décidé qu'il devait lui aussi tenter sa chance pour trouver le moyen d'utiliser l'électricité de façon sécuritaire et peu coûteuse.

Il travailla sur un prototype mais un seul élément lui manquait, le filament à l'intérieur de la dite ampoule qui fournirait une lumière suffisante lorsque l'électricité passerait à travers.
 Il envoya des équipes de recherche partout dans le monde pour trouver la matière idéale pour être insérée à l'intérieur de l'ampoule.
 Ces équipes lui ont rapporté plus de 6 000 substances végétales qu'il a testées, comme le bambou et le cèdre.

C'est en 1879, après près de 1 200 tentatives et 40 000 dollars dépensés, qu'il a réussi. L'élément retenu fût un filament de coton carbonisé. Ce filament permettait d'éclairer pendant environ 48 heures.
 L'ampoule électrique fut son projet le plus long en temps et efforts. Ces ampoules furent installés en premier lieu sur un bateau à vapeur, le "Columbia", puis à New York, dans une usine.

 Un mythe veut que ce soit dans les montagnes de Sierra Madre au sud-est du Wyoming lors d'un voyage.
 Cela se serait passé en juillet 1878, Edison était invité à une fête de dignitaires au "Seperation Stage Station", dans le Wyoming pour y voir une éclipse de soleil. Cet endroit fournissait une vue imprenable pour voir cette éclipse.
 Après cela, il serait allé pêcher dans le lac "Battle Lake" à Sierra Madre. L'histoire veut qu'il ait brisé sa canne à pêche en bambou et qu'il l'ait utilisée pour faire son feu de camp le soir même. Il regardait le feu et remarqua à quel point les fibres brillaient sans se désintégrer.
 Cette remarque donna l'inspiration à Edison d'un filament brillant à l'intérieur d'une ampoule incandescente. Il entreprit le travail dès son retour dans le New Jersey.

Qui a inventé le ketchup ?

Ce sont les chinois qui l'on inventé .
Le nom original de cette sauce était ké-tsiap. Elle est à base d'épices, de vinaigre et de poisson et fut importé au 17ème siècle par les anglais.
Trop forte à leur goût, ils y ajoutèrent de la tomate, des champignons et du sucre. 
Progressivement la sauce ké-tsiap
devint le ketchup que tout le monde connait, et ne comporte plus
de poisson.

vendredi 17 août 2012

qui a inventé le pain ?



Les historiens considèrent que ce sont les égyptiens qui ont inventé le pain au Vème millénaire avant notre ère.
La légende raconte qu'un boulanger égyptien très distrait
, aurait oublié sa pâte de céréales dans un coin au lieu de la cuire... Elle aurait ainsi eu le temps de fermenter et de donner naissance au premier pain levé du monde.
Les Égyptiens disposaient des terres fertiles des berges du Nil où se sont développées très tôt les cultures de céréales, en abondance. On leur doit de nombreuses inventions, dont le tamis à farines. 


  Les Grecs découvrirent à leur tour le pain, et leur ingéniosité leur permit d'améliorer rapidement la technique et de diversifier les produits. Ils conçoivent le moulin olynthien constitué de 2 meules carrées superposées et animées par des esclaves à l'aide d'un levier (vers 2.700 ans avant notre ère).
C'est aussi en Grèce Antique que naît le métier de boulanger. Les boulangers grecs confectionnent le pain et les premières pâtisseries. Ils pouvaient déjà proposer jusqu'à 72 variétés de pains au 2ème siècle avant JC. C'est dire l'importance du pain dans l'alimentation de cette civilisation majeure. 


  C'est au contact de la civilisation grecque que les Romains ont découvert l'art de fabriquer le pain. Ils ont ramené chez eux des boulangers Hellènes réduits à l'état d'esclave, qui leur ont enseigné l'art de fabriquer du pain. Les Romains développent la culture du blé à tel point que vers le 1er siècle de notre ère, sa culture est présente dans tout l'empire romain !
Les Romains améliorent la technique des Grecs en affinant les méthodes du pétrissage de la pâte et poussent le raffinement jusqu'à confectionner des pains en forme de lyre, d'oiseaux, d'étoiles... Le pain était célébré comme un dieu.
Au 1er siècle après J.C, Pline l'Ancien, naturaliste romain, raconte que « les pains Gaulois et Ibériques, auxquels on incorpore de l'écume de bière (c'est-à-dire la levure remontée à la surface du liquide au cours de la fermentation de la bière), sont réputés pour leur légèreté ». Cela illustre bien qu'il y a eu sans doute, pendant de nombreuses années, un lien entre la production de pain avec celle de la bière.



  Durant la 1ère Guerre Mondiale le pain fut un aliment de luxe car très rare. Il n'y avait plus de blé, les champs servant aux batailles. La mobilisation des boulangers sur le front posait problème, notamment pour trouver des personnes aptes physiquement au pétrissage manuel. Les femmes remplacèrent les hommes au travail. Mais elles surent s'équiper de matériels pour leur faciliter la tâche : les pétrins mécaniques se développèrent fortement pendant cette période !
L'Europe survécut aussi grâce à l'importation du blé américain. Les Etats-Unis refusèrent de livrer l'Allemagne et l'Autriche : les céréales étaient alors un moyen de pression politique et économique.
Les années 20 furent une période d'insouciance et de légèreté. Le pain était de nouveau accessible. C'est dans ce contexte que naît la baguette qui connut un immense succès. Elle est d'ailleurs devenue le symbole de la France à travers le monde.

Les années suivantes furent beaucoup moins gaies : la Seconde Guerre Mondiale éclate et apporte son
lot de désolations et de pénuries. Le pain est rationné et de très mauvaise qualité : c'est un pain gris préparé avec un mélange de farine complète, de blé et de farines de fèves, maïs, orge, pommes de terre, riz...
Autant dire que ce pain n'avait pas la saveur des jours heureux ! 


  Après la Seconde Guerre Mondiale, le pain blanc remporta un énorme succès. Le pain noir rappelant trop les années de guerre, on ne voulait plus en entendre parler !
Cependant, les années 50 furent des années de prospérité. La hausse du salaire moyen permit aux gens d'accéder à de nombreux produits alimentaires : fromage, viande, poisson... Le pain est délaissé et on observe une chute vertigineuse de la consommation du pain...
On l'accusa de faire grossir, d'être la nourriture du « pauvre »... Même « la nouvelle cuisine » des années 80 ne supporte pas l'idée de servir du pain à table !
Heureusement, le pain est de nouveau à la fête, mais pas n'importe quel pain ! Les consommateurs deviennent exigeants et veulent du pain authentique au goût savoureux et aux apports nutritionnels bénéfiques pour la forme et la santé. De cette vague de bien-être naît le désir de faire son pain soi-même, en choisissant ses ingrédients, en testant de nouveaux mélanges et se faisant plaisir en reproduisant les gestes du boulanger et en fabriquant un bon pain chaud et croustillant.

lundi 13 août 2012

Qui a inventé l'heuré l'heure?

La division du jour en unités précises est d’origine égyptienne et chaldéenne. Les premiers divisèrent le jour en 24 parties, 12 pour la nuit et 12 pour le jour.
 Les seconds divisaient leur journée en soixante parties comme dans les calendriers védiques de l’Inde.
A partir du VIIe siècle av. J.-C., les Babyloniens ont emprunté aux Les Égyptiens de l’Antiquité utilisaient un découpage de la nuit en 12 heures, car la nuit, ils tenaient compte des étoiles pour déterminer le début des offices.
 Certaines nuits d'été, seules douze étoiles se levaient à l'horizon. Par la suite, ils ont aussi divisé le jour en 12 heures ; suivant les saisons, ces heures étaient plus ou moins longues.
 On peut penser que faire 12 subdivisions permettait de diviser facilement la journée en tiers, en quarts ou en sixièmes.
 De plus, douze était déjà utilisé pour subdiviser l’année en mois ou lunaisons, par observation des cycles lunaires au cours de l’année
L’invention de la minute et de la seconde serait également d’origine babylonienne, il est très improbable qu’ils aient été capables de se situer dans le temps avec une précision supérieure à quelques dizaines de minutes.
Il est en fait très probable que la division se faisait en fonction de l’observation de la position du Soleil dans le ciel, à l’œil nu ou avec un instrument. La position du Soleil servait aussi à l’orientation sur terre et sur mer.
La France adopta l’heure du méridien de Greenwich (et donc le temps universel de 24 heures au lieu de 2 fois 12 heures, décidé depuis octobre 1884 à la Conférence internationale de Washington), le 9
mars 1911, sans que cela soit l’objet d’une loi explicite (seule l’« heure de Paris » est mentionnée à laquelle ont été soustraites 9 minutes et 20 secondes pour correspondre à l’heure GMT).
L’adoption de l’heure d’été, préconisée par le député André Honnorat depuis 1916, est votée par les parlementaires le 19 mars 1917 par 291 voix contre 177. Le principe de l’heure d’été est abandonné par le Gouvernement provisoire de la République française, le 14 août 1945, en même temps que l’heure GMT+1 est adoptée ; il est rétabli en 1976, à la suite du premier choc pétrolier de 1973.
Une certaine habitude perdure traditionnellement de formuler les heures en deux fois douze heures, par exemple : 4 heures (de l’après-midi) pour 16 heures.



mercredi 8 août 2012

Qui a inventé le papier ?

 Bien avant le papier, on écrivait, on gravait des symboles  sur des cailloux, sur des os , des cornes et  des peaux d'animaux.
Vers 1700 av. J.-C., les Egyptiens inventèrent le papyrus fabriqué à partir de la tige de roseaux qui poussaient en abondance dans les marais en bordure du Nil.
C'est du mot papyrus que vient le mot papier.
En guerre avec l'Egypte, les citoyens de la Grèce furent privés de papyrus. Ils eurent recours aux peaux d'animaux. Il traitèrent ces peaux avec tant d'adresse qu'ils purent utiliser les deux faces, ce qui n'avait jamais été fait encore, on appelait cela le parchemin .
 Le papier aurait été découvert par un Chinois, Cai Lun, 105 après J-C. Au tout début, les Chinois n'utilisaient pas de bois mais principalement des tiges de bambous ( Ils les lavaient, les martelaient pour obtenir une pâte, les égouttait sur un tamis et les laissaient sécher jusqu’à ce qu’ils obtiennent des feuilles).
Il fut introduit en Europe vers le XIe siècle.
Les Arabes installèrent les premières papeteries en Espagne et en Italie.
En 1799, en France, Nicolas Louis Robert créa le principe fondamental des machines à papier modernes ; le papier était produit en longueur continue et non feuille par feuille. Cette innovation amena rapidement une pénurie de vieux tissus, la matière de base.
En 1845, un Allemand, Frédéric Keller, découvrit qu'on pouvait remplacer, sans inconvénient, les chiffons par de la pâte de bois.